Burnout ou dépression???
Page 1 sur 1
Burnout ou dépression???
Est-ce une dépression ?
On peut objectiver des sentiments relatifs à la dépression lors d’un épuisement professionnel. On peut ajouter que des symptômes présents dans le burnout peuvent faire penser à de la dépression. Cependant on se doit de distinguer les deux phénomènes. Le burnout, usure professionnelle ou épuisement professionnel ne sont pas considérés comme des pathologies mentales alors que la dépression l’est. Le burnout est, entre autres, une des conséquences d’un stress chronique, localisé dans la sphère professionnelle. En gros, on pourrait même ajouter que la perte de la réalisation de soi est localisée dans cette dernière. Elle reste focalisée sur cette sphère du moins au début de l’épuisement professionnel.
Les causes de la dépression sont elles plus diversifiées et certainement pas limitée à la sphère professionnelle. Le burnout peut favoriser l’émergence d’une dépression plus « large » et envahir la sphère privée. Cette dépression consécutive à une usure professionnelle serait alors l’aboutissement malheureux d’un burnout non reconnu ou méconnu. Il ne serait qu’un facteur déclenchant sans en être l’unique source.
La dépression et le burnout sont encore trop souvent indifférenciés aux yeux du grand public. Il n’est pas rare d’entendre des personnes dire d’un éducateur en arrêt maladie pour des raisons de burnout, que le diagnostic ait été posé ou pas, que cet éducateur soit en dépression à cause de son travail. Un travail d’information et de sensibilisation devrait être accentué. Il est vrai que cela rejoint une autre notion… celle de l’identité professionnelle. Comment l’éducateur perçoit-il son identité professionnelle, comment celui-ci la différencie-t-il de son identité privée et aussi comment l’identité professionnelle et par conséquent comment son rôle est-il perçu par la société. L’amalgame de ces éléments peut-être déterminant, je pense, dans l’émergence d’un sentiment de satisfaction ou d’insatisfaction en rapport au travail fourni. Cette (non) reconnaissance pouvant être un facteur d’usure professionnelle, nous devrions y être attentif.
Ceci est mon avis et je le partage !
On peut objectiver des sentiments relatifs à la dépression lors d’un épuisement professionnel. On peut ajouter que des symptômes présents dans le burnout peuvent faire penser à de la dépression. Cependant on se doit de distinguer les deux phénomènes. Le burnout, usure professionnelle ou épuisement professionnel ne sont pas considérés comme des pathologies mentales alors que la dépression l’est. Le burnout est, entre autres, une des conséquences d’un stress chronique, localisé dans la sphère professionnelle. En gros, on pourrait même ajouter que la perte de la réalisation de soi est localisée dans cette dernière. Elle reste focalisée sur cette sphère du moins au début de l’épuisement professionnel.
Les causes de la dépression sont elles plus diversifiées et certainement pas limitée à la sphère professionnelle. Le burnout peut favoriser l’émergence d’une dépression plus « large » et envahir la sphère privée. Cette dépression consécutive à une usure professionnelle serait alors l’aboutissement malheureux d’un burnout non reconnu ou méconnu. Il ne serait qu’un facteur déclenchant sans en être l’unique source.
La dépression et le burnout sont encore trop souvent indifférenciés aux yeux du grand public. Il n’est pas rare d’entendre des personnes dire d’un éducateur en arrêt maladie pour des raisons de burnout, que le diagnostic ait été posé ou pas, que cet éducateur soit en dépression à cause de son travail. Un travail d’information et de sensibilisation devrait être accentué. Il est vrai que cela rejoint une autre notion… celle de l’identité professionnelle. Comment l’éducateur perçoit-il son identité professionnelle, comment celui-ci la différencie-t-il de son identité privée et aussi comment l’identité professionnelle et par conséquent comment son rôle est-il perçu par la société. L’amalgame de ces éléments peut-être déterminant, je pense, dans l’émergence d’un sentiment de satisfaction ou d’insatisfaction en rapport au travail fourni. Cette (non) reconnaissance pouvant être un facteur d’usure professionnelle, nous devrions y être attentif.
Ceci est mon avis et je le partage !
Je vous invite à réagir par rapport à ce post et surtout de rebondir sur les thèmes abordés de façon subsidiaire dans ce post (identité professionnelle et privée, reconnaissance du travail ou non reconnaissance) À vos plumes!!!
Sujets similaires
» Questionnaire pour personne en situation de burnout
» question sur le burnout
» ouvrage sur le burnout
» Recherche témoignages Burnout des travailleurs sociaux
» question sur le burnout
» ouvrage sur le burnout
» Recherche témoignages Burnout des travailleurs sociaux
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum